Le chant des pierres
Sur la plage du veryac’h l’homme se sent tout petit face à ces rochers qui le dominent, brassées par les millénaires, chahutées par les vagues, les pierres pour un soir, laisseront le conte parler en leur nom.
Depuis des millions d’années dans le ventre de la terre sommeillent des mystères.
Trois jeunes gens, trois parcours de vie, pour une jeune femme à conquérir et des pierres qui chantent et racontent la Terre.
Un conte surprenant inspiré du Kalevala.
Un conte universel et écologique où la mère terre personnifiée lutte pour survivre aux désordres occasionnés par l’avidité et la naîveté de l’homme. Isabelle Diverrez et Bénedicte Pierrefeu vous entraînent par le conte et la danse à leur suite sur un sentier aventureux où chantent les pierres.
Bénédicte Pierrefeu
Danseuse et chorégraphe, son style personnel est un métissage sensible de danse classique, contemporaine, jazz, tahitienne, orientale et africaine.
Le Kalevala est une épopée antique de la Finlande que l’on doit à Elias Lönnrot en 1828. On le nomme le père du Kalevala car il entreprit de recueillir et de réunir les légendes poétiques de la Finlande.
Le Kalevala qui signifie le pays des héros est la succession des faits où ces héros s’illustrent, éclairés de nobles passions, relatés dans une langue magnifique, il comprend cinquante runot ou chants et compte plus de 22000 vers.
On entend par Kalevala un immense poème de plus de vingt mille vers, composée; à partir de chants populaires finlandais de tous âges et de tous genres par Elias Lönnrot, au milieu du XIXe siècle. Oeuvre
grandiose et profondément émouvante, originale par le fond comme dans la forme, elle exprime avec un rare
bonheur l’âme du peuple de Finlande, tout en comptant parmi les grands textes mythiques de l’humanitée.
Trois grandes figures dominent le récit. La plus haute est celle de Wäinämöien, le barde, le runoia, au prestige éclatant, au verbe enchanteur de sa naissance mystérieuse à son déclin émouvant toute la légende est dite, et son nom y sonne à chaque page.
Près de lui, dans son dur labeur, se dresse Ilmarinen, le forgeron, « le batteur de fer éternel », géant à l’esprit simple et docile, aux muscles puissants, dont le marteau modèle des prodiges. C’est moi, dit-il, qui ai forgé la voûte du ciel, qui ai martelé le couvercle de l’air, lorsqu’il n’en existait pas le moindre atome. Voici en fin Lemmikaïnen, le beau Kaukomieli, le joyeux et rusé compère, l’irrésistible séducteur près de qui les belles de dix villages subissent une douce contrainte; fier guerrier, au demeurant, ne rêvant que rixes et batailles et dont l’épée est rude à l’ennemi.
L’ennemi de Kalevala, c’est Pohjola, région sombre et glacée du Nord, qu’habite une tribu misérable et jalouse. Les rapports, les démêlés, les amours, les combats des héros de Kalevala et de Pohjola font tout le sujet du poème.
Car les personnages du Kalevala ne sont pas seulement des chantres exercés, d’habiles porteurs de glaive; ils possèdent un pouvoir magique qui, à tout propos, bouleverse, transforme les choses selon leurs désirs, évoque les armes et les images effrayantes qui serviront à leur victoire.